Agent de liaison et officier de recrutement, Mme Le Frotter de Kérilis, tuée lors du raid royaliste d’octobre 1799 sur la prison de Saint-Brieuc où elle est incarcérée, est considérée comme très dangereuse par les républicains, mais moins pour ses faits d’armes que pour son influence et son action militante. Ordre est donné d’en finir « d’ici au 20 octobre ». La Vendée et encore la Vendée, voilà le charbon politique qui dévore le cœur de la république française; c’est la qu’il faut frapper. Joly et sa famille rejoignent ainsi la Vendée en 1784. La dernière modification de cette page a été faite le 28 septembre 2020 à 11:37. L'évêque de DOI les remercie et, avec eux, il remercie celle armée qui se glorifie titre auguste d'ar- 'née catholique et royale , aussi imposante, dit-il, par l'acti- Westermann pourra écrire à la Convention:  » …il n’y a plus de Vendée. Dans certains villages 20 à 40 % de la population a été exécutée. Le Courrier de l’Ouest a reproduit dans son édition de dimanche un article de L’Intérêt Public publié en mai 1898 après la violation des sépultures du comte de La Bouëre, officier de la Grande Armée catholique et royale de 1793 à 1796, et de son épouse, la célèbre mémorialiste vendéenne.. Blessé à la Bérézina. ! Bientôt, les villes tombent: Bressuire le 2 mai, Thouars le 5, Fontenay le 25, Saumur le 9 juin, Angers le 18. C’est le cas le 19 septembre 1793 à Torfou, lors de la bataille qui oppose l’ensemble des armées catholiques et royales, exceptionnellement fédérées devant le péril commun, à l’armée de Mayence, depuis peu arrivée en Vendée, sous les ordres de Kléber, Beaupuy et Aubert-Dubayet. Sociol., 1961, II, 2, 106- 117. Ainsi équipés, les vendéens se jettent sur les bourgs républicains. Dès l’offensive du 14 septembre 1793 le représentant Fayau fait incendier Cheffois et Réaumur, confisque les bestiaux dans toutes les borderies et métairies rencontrées sur son passage. Victimes des circonstances, elles n’ont pas de vocation militaire ni militante. Joliclerc, volontaire du 9ème bataillon du Jura, écrit à sa mère :  » nous allons porter le fer et le flamme, d’une main le fusil et l’autre la torche. 7 déc. Et les plus déterminées. L'Armée catholique et royale est reformée en 1832 lors de la Guerre de Vendée et Chouannerie de 1832 opposant Légitimistes et Orléanistes dans le but de renverser Louis-Philippe Ier, proclamé Roi des Français à la suite de la Révolution de Juillet. Armée Catholique et Royale de Vendée. ». Sa glorieuse participation au combat des landes de Béjarry, le 30 mai 1794, lui vaudra, à la Restauration, un honneur sans précédent dans l’histoire militaire française. Ce qui s’est passé en Vendée est-il un génocide? Désemparés, les vendéens refluent, alors que la ville est quasiment tombée. Il s’agit maintenant de repasser la Loire à Angers. …Nous vous proposons de décréter les mesures que le comité a prises contre les rebelles de la Vendée; et c’est ainsi que l’autorité nationale, sanctionnant de violentes mesures militaires portera l’effroi dans les repaires de brigands et dans les demeures des royalistes » (Réf, Gazette Nationale ou le Moniteur universel du vendredi 9 août 1793.). Le comité a validé chacune de ses propositions tandis que certaines colonnes se délectaient de cette sale besogne et commettaient plus d’exactions que Turreau ne le préconisait. L’offensive va donc reprendre et aboutit à la bataille de Cholet le 17 octobre 1793. Emmanchée à l’envers, la faulx devient une arme redoutable. La Convention est sûre qu’avec de tels soldats, on ne fera qu’une bouchée de la Vendée. Retrouvez tous les dessins de Castabé sur notre page qui lui est dédiée. Il choisit la seconde option, et l’armée vendéenne se fait dorénavant appeler «armée catholique et royale… L'armée catholique échoue à Nantes le 29 juin. Les » bleus » peuvent attendre, mais pas les foins, ni la moisson. Il faut purger la Patrie… »(Réf L 380-AD85). La définition tirée du dictionnaire le petit Robert est la suivante : « destruction méthodique d’un groupe ethnique, et par extension : extermination d’un groupe important de personnes en peu de temps. Le mois d’août sera moins heureux: échec devant Luçon, défendue par la garnison et ses habitants. Godard Faultrier rend compte d’une conversation qu’il a avec un berger nommé Robin qui avait 13 à 14 ans et qui fut témoin des horreurs commises. Novice chez les ursulines au début de la Révolution, l’interdiction des voeux religieux et la fermeture des couvents la contraignent à rentrer dans le monde. Ne voyant pas d’issue, elle trouve moyen de se faire tuer dès le surlendemain, 5 mai 1793, à la prise de Thouars. A-t-elle été l’une des maîtresses que l’on prête à Charette ? Partant de Montreuil, le gros de l'armée catholique et royale suit le Thouet par sa rive droite. Son insouciante résignation ; cette fatalité soldatesque qui ne craint jamais le danger, parce qu'elle croit que le hasard se joue des probabilités ; ce sacrifice entier de sa propre vie, faisaient de François de Charette un vrai chef de … par Jacques Maître « La situation de la France n'est pas si mauvaise que cela : une élite se lève depuis plusieurs années, qui est doctrinalement équipée, moralement intacte, et décidée; une armée existe qui, par une sorte de miracle, se préoccupe de … Arrêtez de vous prendre la tête avec Daniel, il n’a que le niveau 3 ième de collège, a fait plusieurs formations de cfa dans plusieurs métiers. Enfin, il convient de ne pas oublier la jeune paysanne Madeleine Tournant, dernière femme engagée dans le combat vendéen, laissée à l’agonie dans les bois de la Chabotterie, le 23 mars 1796, lors de la capture de Charette. Jusqu’en 1795, et la première pacification, Renée Bodereau est de tous les combats, toujours à l’avant-garde, toujours partante pour les missions dangereuses ou aventurées. Sans attendre l’arrivée de l’escadre anglaise, les vendéens se jettent à l’assaut des murailles. « Il n’y a plus de Vendée, annonce Westermann à la Convention : j‘ai écrasé les enfants sous les pieds de … Le nom de « Vendée » sera effacé et … « C'en est fait, nous sommes perdus ; il est impossible de résister à l'attaque de demain ; dans douze heures, l'armée sera exterminée. Pierre-François-Joseph Amey, général de division, était né à Sélestat (Bas-Rhin), le 2 octobre 1768, de François-Pierre Amey, chirurgien-major de la Légion Suisse, et de Ursule Collignon. A la tête de l’ « Armée Catholique et Royale du Sancerrois » avait été placé un jeune officier d’artillerie, Louis Edmond Le Picard de Phélippeaux, et cette action se situait dans la mouvance des chouanneries qui sévissaient dans l’Ouest de … DRAPEAU Armée Catholique et Royale. Il ne faudrait pas pour autant qu’il soit l’arbre qui cache la forêt. Beaucoup se font tuer avant d’avoir eu le réflexe de se défendre contre un adversaire aussi inattendu. Les débuts sont rudes et pénibles pour la jeune fille, qui ne sait manier ni un fusil ni un sabre, ni monter à cheval. Nous lui avons fait des représentations ; il nous a répondu que c’était ainsi que la République voulait faire cuire son pain. C’est le retour , ou plutôt le calvaire, car seulement 5% des vendéens reverront leur paroisse. En 2009, un chantier de fouilles archéologiques sur le site des Jacobins, au Mans (Sarthe), avait mis à jour neuf charniers comprenant 159 corps enterrés à la hâte après la bataille du Mans des 12 et 13 décembre 1793, épisode majeur des guerres de Vendée (La Croix du 30 … Elle ordonne l’anéantissement de tous les habitants de la zone insurgée  » il vous est ordonné d’incendier toutes les maisons des rebelles, d’en massacrer tous les habitants « . Sur cette page, vous trouverez différents documents relatifs aux Guerres de Vendée et, plus spécifiquement, à l’aspect génocidaire des exactions révolutionnaires sur les Vendéens. Le 16 mars 1972. le Conseil municipal de Sélestat donne son nom à un nouveau boulevard. A défaut de pouvoir lui donner la croix de Saint-Louis, les statuts ne prévoyant pas la possibilité de décerner cette décoration à une femme, Louis XVIII lui envoie cette lettre : « Je regrette que les règlements ne me permettent pas de vous donner cette croix de la vaillance, mais j’ose, à la place, vous offrir mon portrait et, en le portant attaché à un ruban semblable à celui de l’ordre dont je voudrais vous décorer, il prouvera, du moins, la nature de vos services et combien je sais les apprécier. D ‘ abord on a condamné à ce genre de mort les femmes brigandes, et nous n’avons trop rien dit; mais aujourd ‘hui les cris de ces misérables ont tant diverti les soldats et Turreau qu’ils ont voulu continuer ces plaisirs. Mis à la retraite, le 1er novembre 1833, le nom de ce « boucher de la Vendée » figure sur l’Arc de Triomphe de l’Etoile La ville de Sélestat a donné son nom à l’une de ses rues. Par un raid audacieux, il surprend les royalistes et reprend Bressuire et Mauléon, avant d’être mis en déroute. Ses lettres (1793-1796) Funck-Brentano). Avant même qu’à Paris certaines officines du pouvoir révolutionnaire élaborent une théorie meurtrière d’éradication totale des populations insurgées, à commencer par l’élément féminin – « le sillon reproducteur », pour parler le jargon de l’époque – ce sont les femmes qui souffrent : viols, massacres de civils, époux, fils, frères tombés au combat, incendies de villages entiers, exode massif… Dans cette horreur où bascule leur quotidien jadis si paisible, l’immense majorité d’entre elles n’envisage pas un instant de prendre les armes et continue, vaille que vaille, à maintenir un semblant de normalité. Les militaires présents sur le théâtre d’opération avaient donc défini un groupe de rebelles, brigands ou insurgés dans une zone géographique déterminée. Rien de moins sûr, mais le fait est qu’en le rejoignant, elle a retrouvé auprès de lui des dames et des demoiselles, nobles ou roturières, restées dans la légende sous l’appellation générique d’« amazones de Charette » et dont certaines méritaient ce titre grâce à leurs incontestables faits d’armes. Et les plus déterminées. La ville est prise le 22 octobre (Bataille de Laval). Le gouvernement parisien, et certains militaires républicains sont tout autant coupables que lui…, Biographie sommaire du sinistre Général Amey (extrait de la revue du Souvenir Vendéen N° 151 -juillet 1985). Bon pour la somme de 5 livres, Armée Catholique et Royale de Vendée, n° 639, 1793. Le ressentiment devient plus vif à l’égard des prêtres assermentés, dits « jureurs ». Encadré sous verre. Nantes manifestation pour avoir nos messes ! La bataille dure jusqu’à la nuit tombante, la victoire semblant changer de camp à plusieurs reprise. Louis-Marie Turreau de Carambouville est né le 4 juillet 1756 à Évreux. Exploit deux fois réitérés dans les semaines suivantes. Son époux la sauve en la suppliant d’alléguer une grossesse inexistante. Le comité de salut public avait adopté un nouveau décret dit : « de terre brûlée ». Aimable, l’Empereur demande à celui-ci : « Et que faisiez-vous, monsieur, tandis que votre soeur se battait si bien ? En 1789, il n’était nullement question d’abolir la royauté ni d’interdire aucun culte. Qui pourrait demander grâce pour des parricides. Hélas, la ville qui avait fêté l’Armée Catholique et Royale est désormais solidement tenue. Elle a même obtenue des prussiens de quitter la ville avec armes et drapeaux, à condition toutefois de ne plus combattre à l’Est. François-Athanase Charette de La Contrie. La déroute entraînerait peut-être l’effondrement de tout le dispositif royaliste si les maraîchines et les paydrettes (les femmes du Marais breton et du pays de Retz), en voyant revenir leurs hommes affolés, ne leur tombaient dessus à coups de triques et de sabots. L’incendie général est ordonné ainsi que l’enlèvement de tous les objets de subsistances; chacun des généraux que j’ai l’honneur de commander a reçu de moi l’ordre positif d’exécuter ces mesures rigoureuses sans se permettre ni d’écouter aucunes réclamations mêmes celles des corps constitués; ils ont ordre non seulement d’agir militairement contre les administrés; mais même contre vous, si vous osez vous permettre désormais d’apporter la moindre entrave à l’exécution de mes ordres. La pièce no 262 des Extraits des délibérations et dépositions d’Angers qui relate le témoignage de Claude Jean Humeau au tribunal d’Angers le 26 août 1795 : » Comme on lui oppose que c’est impossible, elle rétorque : « Eh bien, il m’est tout aussi impossible de me faire républicain ! En conséquence, elle sera rasée et les biens des habitants seront confisqués au profit de la république ». Voici Dark ce discours de la Convention. Le point de départ du génocide est le décret du premier août 1793 voté sur proposition de Barrère de Vieuzac après un discours incendiaire:  » ici, le Comité, d’après votre autorisation, a préparé des mesures qui tendent à exterminer cette race rebelle, à faire disparaître leurs repaires, à incendier leurs forêts, à couper leur récoltes et à les combattre autant par des ouvriers et des pionniers que par des soldats. Il y a longtemps que son secret est éventé et que les Blancs savent à quoi s’en tenir sur son sexe. Du printemps 1794 à la pacification de 1796, la minuscule Mme du Fief venge son fils, avec une ardeur qui épouvante l’ennemi, bien qu’elle sache, la fièvre du combat retombée, implorer grâce pour les prisonniers. (Réf Correspondance de l’agent national Coyaud, L 203-AD85). Cela, les chefs de l'armée Catholique et Royale, pour la plupart d'anciens militaires, en sont bien conscient. La Virée de galerne, c’est le nom de cette tragique épopée qui va mener le peuple de Vendée sur les routes de l’Ouest. Il est élu maire de la commune d’Aviron (à côté d’Evreux) et acquiert quelques biens du clergé et l’abbaye de Conches (près d’Evreux). A quoi Renée, superbe, répond : « Je me ferai républicain le jour où la République me rendra vivants vingt-sept de ma famille qu’elle a massacrés. Les personnes seulement suspectes ne seront pas plus épargnées, mais aucune exécution ne pourra se faire sans que le général l’ait préalablement ordonnée »…(Réf: Jean Julien Savary Tome III, P 56). tire près l'armée catholique et royale de Brettrgne. Nous lui avons fait des représentations ; il nous a répondu que c’était ainsi que la République voulait faire cuire son pain. La République va bientôt aligner 60 000 hommes contre la Vendée . Il partage les responsabilités de ce populicide avec le comité de Salut Public et avec certains de ses généraux. Après les Cent jours, il fit sa soumission à Louis XVIII, fut admis à la retraite le 9 septembre 1815 et se retire dans sa ville natale, Sélestat, dont il est nommé maire, de 1820 à 1830. L’insurrection touche la Bretagne, la Vendée et une partie de l’Ouest de la France. «Â. La Vendée comprend alors qu’elle ne pourra rester seule. ». « A Montournais, aux Epesses el dans plusieurs autres lieux, le général Amey fait allumer les fours et, lorsqu’ils sont bien chauffés, il y jette les femmes et les enfants. Ici au premier plan, à droite, c’est un vrai billet de l’Armée Catholique et Royale. Les troubles se poursuivent jusque vers 1796 en Vendée et 1800 en Bretagne. Mme de Chabot, l'auteur anonyme de cet ouvrage, nous conte cette épopée dans un petit livre plein de ferveur à la gloire des héros qui ont sacrifié leur jeunesse et leur vie pour Dieu et … Là, fut Turreau est coupable, il porte une responsabilité importante dans ce populicide. L'Union Royaliste Bretagne Vendée Militaire (URBVM) est une association royaliste basée en Bretagne et dans l'historique Vendée Militaire. Mort à Sélestat le 16 novembre 1850. Le territoire insurgé est délimité au nord par la Loire, de son embouchure jusqu’à Angers. La défaite de l’Armée catholique et royale … La Révolution avait fait naître l’espoir de réformes nécessaires qui étaient partagés par la majorité du peuple, de la noblesse et du clergé. Dans ce qui va s'appeler la Virée de Galerne, plusieurs dizaines de milliers de Vendéens (dont des femmes et … Présente les clés de sa ville à Charles X, lors de son voyage en Alsace en 1828. François-Athanase Charette de La Contrie. Soucieuse des convenances, Mlle Regrenille se fait accompagner par son frère. Double encadrement gravé sur bois avec fleurs de Lys répétées. Laissée pour morte sur un champ de bataille, celle que le général appelle « ma Bretonne », se rétablira et mourra nonagénaire sous le Second Empire. Dans l’espoir de nuire à sa mémoire, les républicains feront circuler un récit fantaisiste de ses derniers instants, selon lequel, saisie de panique, elle se serait offerte au premier venu pourvu qu’on ne la tue pas. « Chaque chef de colonne à son instruction particulière; tous ont l’ordre d’incendier les villages, métairies, forêts, etc.…mesures que j’ai cru indispensables et que vous-mêmes représentants vous avez indiquées dans votre arrêté du mois d’août (vieux style)…Cette promenade militaire sera finie le 15 et le 16 pluviôse ». L’armée catholique et royale fuit vers la Loire. On préférera évoquer le jeune Barra assassiné par des chouans qui voulaient le forcer à crier « vive le Roi ». Elle est morte sous notre sabre libre avec ses femmes et ses enfants,  suivant les ordres que vous m’aviez donnés, j’ai écrasé les enfants sous les pieds des chevaux , massacré les femmes qui, au moins pour celles-là, n’enfanteront plus de brigands. ( Réf: Guerre des vendéens et des chouans, Jean Julien Savary, Tome III). Si les forces en présence paraissent équilibrées, l’avantage est à la République: ses soldats sont mobilisés en permanance, tandis que les vendéens n’exploitent jamais leurs victoires, trop pressés qu’ils sont de retourner à leurs champs. Victoire du Fief, femme d’un officier émigré, est devenue enragée à la suite de l’assassinat de son bébé, qu’elle a retrouvé coupé en morceaux dans son berceau. Premières victimes d’une guerre civile qu’en dépit de leurs convictions religieuses elles n’ont ni fomentée ni voulue, les femmes de l’ouest de la France se retrouvent, dès les débuts du soulèvement, au printemps 1793, les plus exposées. C’est dans les plaies gangreneuses que la médecine porte le fer et le feu, c’est à Mortagne, à Cholet, à Chemillé que la médecine politique doit employer les mêmes moyens et les mêmes remèdes. Ils sont poursuivis et emprisonnés. Séparée de Rome, cette église « nationale » est schismatique. Une semaine plus tard, Turreau nouveau général de l’armée de l’Ouest, rejoignait son poste à Nantes. », assène Napoléon au bourgeois médusé. Dégoûtée de la muflerie du personnage, Marie-Adélaïde décide de rejoindre Charette, dans les bras duquel elle s’abandonne tout l’été 1793. L’humanité ne se plaindra pas; les vieillards, les femmes et les enfants seront traités avec les égards exigés par la nature. L’irruption sur le champ de bataille de cette horde en jupons désoriente à leur tour les républicains. C’est un narcissique de l’extrême droite, il mélange la royauté et le bonapartisme Il a une admiration pour son aïeul dépassant la norme, une compensation vu son niveau. Ils sont immédiatement culbutés. Encerclés par les garnisons de Niort, Nantes, la Rochelle, Angers, les vendéens sont sur tous les fronts. A Paris, c’est la consternation. C’est le parti que facilite l’arrêté que mes collègues Garrau, Hentz et Francastel viennent de prendre, en faisant retirer dans l’intérieur de la république tous les réfugiés de ce pays, réduits au désespoir, ainsi que le sont les habitants de se pays pervertis par les scélérats étrangers qui sont au milieu d’eux et qu’il n’eut pas été possible d’en séparer. Celte datée de Londres, janvier les félicite de leur zèle, de leur courage et de leur fermeté. La destinée de Mlle Regrenille est moins dramatique. Le 17 octobre c'est le désastre de Cholet, l'armée catholique traverse la Loire et c'est la virée de Galerne. 6 000 Bretons et Mainiots rejoignent l'armée catholique et royale. L’action paraît suicidaire. L'Armée catholique et royale, dite la Grande Armée est le nom de l'armée insurgée vendéenne pendant la guerre de Vendée. » Un mot d’ordre collectif reprenant le point de vue de Bonchamps, qui préconise de tendre la main aux bandes chouannes de Bretagne, et surtout celui de Talmont, qui veut rallier les hommes de Jean Cottereau, dit Jean Chouan, sur ses terres du Maine. A la mi-septembre 1793, 100 000 hommes encerclent le pays insurgé. Dès le début de la révolution Turreau choisit son camp; malgré son origine assimilée noble il est un fervent révolutionnaire. Les gardes nationaux n’ont pour ainsi dire aucune expérience militaire. Guerres de Vendée. Quand un régime est pourri on en change ! Ces militaires ne firent qu’exécuter, le plus souvent avec un zèle outrancier doublé par l’appât du gain, les ordres donnés par le pouvoir politique parisien. Pour réussir à tenir tête aux Républicains, il leur faut s'organiser, mettre en place une stratégie et ramener un peu de discipline dans leur rangs. Quand elle est enfin arrêtée, au printemps 1795, alors qu’elle refuse la pacification, on l’emprisonne sous le plus improbable des prétextes : une accusation de viol. "Bon commerçable de cinq livres, pour objets fournis à l’armée, remboursable à la paix", utilisé par l’armée catholique et royale. Bien sûr, les prêtres insermentés continuent de pratiquer leur ministère en secret. C’est auprès de Charette que la comtesse trouve refuge, et peut-être consolation. Calomnies aussi stupides et dénuées de fondement que la version romanesque affirmant que le pauvre Thomazeau, amoureux transi, aurait, à la dernière seconde, confessé à sa dame sa passion sans espoir. Mais c’est la Levée des 300 000 hommes qui met le feu aux poudres. Le caporal Broussais, fourrier au premier bataillon des Côtes du Nord, écrit de Montaigu le 17 septembre 1793 : « Enfin nous ne rentrerons qu’après en avoir définitivement exterminé toute la race, brûlé et ravagé leurs repaires, la leçon sera bonne; je crois qu’ils s’en souviendront »…Réf correspondance de Broussais, futur empereur de la médecine, Echos du bocage vendéen, PC20/3-AD85.