Au fil des siècles, ces poèmes sont préservés par la tradition populaire et par l'Église orthodoxe serbe. Les migrations touchent également dans une moindre mesure les Albanais catholiques dont quelques centaines de membres des clans Hoti, Kelmendi, Kastrati et Shkreli avaient combattu aux côtés des Autrichiens et des Serbes. L’Empire serbe s’effrita lorsque l’Empire ottoman (voir la carte de l'Empire ottoman) commença à conquérir les Balkans à la fin du XIVe siècle, notamment en 1396 avec la domination de la Macédoine et de la Bulgarie. L'objectif de cet article est de faire le point sur les relations ayant exist… Au XIXe siècle, la renaissance nationale serbe passe par une exaltation autour de l’histoire de la Serbie médiévale, allant de la dynastie des Nemanjić à la bataille de Kosovo Polje. Au début du XVe siècle, après avoir aidé les Ottomans au cours de plusieurs batailles, Stefan Lazarević n’a plus l’obligation de participer aux campagnes du sultan ottoman occupé par des conflits avec ses propres frères en Asie mineure. Le Kosovo c'est l'Albanie, Prishtina Kosovo (Albanie). Le nouveau royaume regroupe les régions balkaniques slaves anciennement contrôlées par l’Empire austro-hongrois (Slovénie, Croatie, Bosnie-Herzégovine et Voïvodine serbe) ainsi que l’État serbe indépendant et le Monténégro qui s'était réunifié à la Serbie quelque temps auparavant. Si Américains et Européens, favorables à l’indépendance du Kosovo, ne parviennent pas rapidement à un accord avec les Russes et les Serbes, qui y sont hostiles, « vous devez dire : ça suffit, le Kosovo est indépendant » déclare le président au cours d’une conférence de presse conjointe avec le premier ministre albanais Sali Berisha à Tirana. À cette époque, associé aux territoires du prince Lazar, le pays de Vuk Brankovič, englobant la majeure partie de l’actuel Kosovo, devient prospère. Concernant les Serbes, il s’y ajoute un sentiment d’abandon de la part de l’Église orthodoxe que la suppression du patriarcat de Peć n’arrange pas. Histoire de l'Albanie et des Albanais. pays > Albanie Albanie Shqipëria. Jusqu'au XVIIe siècle, aucune source ne permet de confirmer que les Albanais ont habité le Kosovo-Metohija ou la région d'Épire, les régions qu'ils ont commencé à coloniser pendant la période ottomane[4]. Les Kosovars sont considérés comme des voyous aux mœurs arriérées, toujours adeptes du Kanun. Au début du xxe siècle, le Kosovo rejoint brièvement le jeune État albanais, avant d’être intégré au royaume des Serbes, Croates et Slovènes en 1918. Les tribus slaves forment alors de puissantes alliances, les Sklavinies, qui, alliées aux Avars, vont être le fléau de l’Empire byzantin pendant près de deux siècles. La chute de l’Empire romain marque le début de nombreuses invasions barbares dans la péninsule balkanique, qui touchèrent aussi bien la Dardanie que les autres régions des Balkans. Ayant étendu les frontières du nouvel État serbe aux régions de Niš, Pirot, Toplica et Vranje, plusieurs milliers d'Albanais, les Muhaxheri (réfugiés) habitant la région de Toplica près de Niš, sont chassés vers le Kosovo resté sous domination ottomane. De Jacques Hogard. Par la suite, le Kosovo reste au sein de l’Empire ottoman jusqu’en 1912. Les noms donnés dans les chartes sont très majoritairement serbe (Sur 24 795 noms, 23 774 étaient des noms de souche serbe, 470 d'origine romaine, 65 d'origine albanaise et 61 d'origine grecque). La Russie prône la poursuite du dialogue entre Belgrade et Priština pour que les intérêts des deux parties soient respectés. De nombreux politiciens sont emprisonnés ou assignés à résidence sous surveillance policière, notamment les communistes et autonomistes croates, albanais du Kosovo et bulgares de Macédoine. Le pays a une frontière au nord avec le Monténégro, au nord-est avec le Kosovo, à l’est avec la république de Macédoine et au sud avec la Grèce . « Les Balkans ont une fâcheuse tendance à produire plus d’Histoire qu’ils ne peuvent en consommer – Winston Churchill ». En juin 1942, Kruja il prononce un discours public dans lequel il déclare que des Serbes doivent être envoyés dans des camps de concentration ou tués[12], « Nous devrions nous efforcer de faire en sorte que la population serbe du Kosovo soit éliminée le plus rapidement possible… Tous les Serbes autochtones vivant dans la région depuis des siècles doivent être qualifiés de colonialistes et, en tant que tels, via les gouvernements albanais et italien, doivent être envoyés à camps de concentration en Albanie. nécessaire]), la Roumanie, la Slovaquie, Chypre, l'Espagne mais surtout la Russie (ne souhaitant pas créer un précédent d'un État pouvant unilatéralement se séparer d'un État reconnu[réf. Vienne est alors confrontée à un important problème démographique : une grande partie des terres croates limitrophes de l’Empire ottoman ont été désertées sous la pression turque. - REGARD SUR L'EST. En réponse à ces actions, et surtout pour neutraliser son opposition par une nouvelle guerre, Milošević massacre en février et mars 1998 les familles de guérilleros présumés, provoquant une insurrection massive. La région des Branković sombre la même année, notamment les villes de Prizren et Pristina. Mais cette décision affaiblit la popularité du régent dans une opinion publique favorables aux Alliés. Le 17 novembre 2007, le Kosovo vote lors d’élections générales en vue d’un nouveau parlement dont la majorité albanophone attend qu’il proclame l’indépendance que la Serbie refuse. » Juridiquement, la suppression de l’autonomie est illégale car ce n’est pas seulement la constitution du Kosovo et de la Serbie qui sont en question mais surtout la constitution fédérale de Yougoslavie. 1455: Recensement de la taxe foncière turque (defter)[5] de la dynastie des terres Brankovic (couvrant 80 % de l'actuel Kosovo) a enregistré 480 villages, 13 693 hommes adultes, 12 985 foyers, 14 087 chefs de ménage (480 veuves et 13 607 adultes de sexe masculin). Il anéantit les derniers restes de l’Empire byzantin en 1453 et s’attaque à la Serbie en 1454. Soutenue par Moscou, la Serbie ne le reconnaît toutefois pas. Certains analystes considèrent que toutes ces démarches équivalent à la création d’une Grande Albanie. L’ Albanie est une république d’ Europe du Sud, à l’ouest de la péninsule des Balkans, avec une ouverture sur la mer Adriatique et sur la mer Ionienne. la composition ethnique de la population du Kosovo pendant cette période, des Serbes, Albanais, Valaques et avec un nombre symbolique de Grecs, Arméniens, de Saxons et de Bulgares, les Serbes en fonction de chartes monastiques ou chrysobulls (Hristovulja). L'actuel Kosovo se trouvait alors essentiellement compris dans la région peuplée par les Dardaniens qui vivaient aussi dans une partie de l’actuelle Albanie du nord, du sud de la Serbie et du nord de la Macédoine jusqu’aux environs de Scupi (actuelle Skopje). Les Illyriens étaient divisés en plusieurs clans : les Taulantes, Ardianes, Dardaniens, Dalmates, Penestes, Kaones, Thesprotes, etc. La colonisation albanaise du Kosovo fait référence à la colonisation du territoire du Kosovo-Metohija par les Albanais d’Albanie. Le 28 juin constitue une date symbolique puisque c’est aussi le jour de l’attentat de Sarajevo en 1914, du Traité de Versailles en 1919, de la première constitution yougoslave en 1921, de la rupture de Tito avec le régime de Joseph Staline en 1948, du voyage de François Mitterrand à Sarajevo en 1992 et du transfert de Slobodan Milošević à La Haye en 2001. Littéralement, le terme Kosovo signifie donc appartenant au merle.De là provient le nom de la célèbre bataille du champ des merles (en serbe : Kosovo polje). À la fin de 1916, le colonel Descoins est envoyé dans le sud-est de l’Albanie, à Korytza (actuellement Korça), afin de sécuriser ce front, dans cette zone occupée par la Grèce, pays qui n’a pas encore choisi son camp lors de ce conflit. Toute l'Histoire 971,272 views. L’islamisation prend toutefois de l’ampleur dans la seconde moitié du XVIIIe siècle du fait des persécutions menées par les unités albanaises musulmanes contre les Serbes après l’échec des insurrections. Cette « résistance yougoslave » portera le slogan « mort au fascisme, la liberté aux peuples ». Certains d’entre eux fuient vers les montagnes du Monténégro et d’Albanie du nord, d’autres accompagnent les Serbes qui s’exilent, d’autres encore vont s’installer jusqu’en Dalmatie vénitienne, plus précisément dans la région de Zadar. "Le fait est que le Kosovo et la Serbie ne feront plus jamais un", déclare également la cheffe de la diplomatie américaine dans une interview au quotidien USA Today dont le texte a été publié par le département d'État des États-Unis. Le Kosovo a toujours voulu rejoindre l’ Albanie ; ces derniers s’y opposent bec et ongles. Le sultan Mourad, fort de ses nombreuses conquêtes sur les anciens domaines byzantins, décide de lancer une offensive contre les pays balkaniques au printemps 1389, accompagné de ses fils Jakub et Bayezid. Prizren, incorporée aux terres des Branković à la suite d’un recul des Balšić, en lutte avec les Ottomans, frappe même sa propre monnaie. Toutes les commandes sont préparées à la demande et généralement expédiées sous 24 heures dans le monde entier. Cela libère en effet progressivement les revendications nationalistes de tous les peuples. À la fin du XIe siècle, Vukan, le joupan (župan en serbe) de Rascie, alors l’État serbe le plus puissant des Balkans, agrandit les frontières de son pays vers le sud, en conquérant la majeure partie de l’actuel Kosovo, n’échouant que devant Lipljan car confronté à de forts contingents byzantins. Les hordes de Kosovars qui envahissent chaque été les plages de Durrës sont fuies comme la peste par les Albanais, même de tradition musulmane. À cette époque, sous l'impulsion de saint Sava, l'Église orthodoxe serbe devient autocéphale. De 1999 à 2008, le statut final du Kosovo est indéterminé, ce qui paralyse son développement politique et contribue à une situation sociale tendue. Des femmes dans la mafia - Toute L'Histoire - Duration: 1:14:07. En 1451, un nouveau sultan prend le pouvoir : Mehmed II dit le Conquérant. En 1690 Arsenije III Crnojević avec 40 000 familles serbes, soit environ 200 000 personnes, fuit le Kosovo a cause de la persécution ottomane[1]. Voici quelques éléments marquants de cette Histoire, éléments indispensables pour Pendant la Guerre du Kosovo, l'Armée de la libération du Kosovo a commis des atrocités sur les Serbes et les non-Albanais, dont du trafic d’organes[7],[8] et des actes de torture. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Le Kosovo, qui célèbre samedi les dix ans de sa proclamation d'indépendance, est le fruit de l'éclatement de l'ex-Yougoslavie. C’est d’ailleurs le propre cousin du grand vizir, Makarije Sokolović, qui est nommé patriarche. En outre, le Kosovo est considéré par beaucoup en Serbie comme le « berceau du peuple serbe », un symbole de son identité et de son histoire. La Russie juge prématuré de définir le statut de la province sans tenir compte de la position du gouvernement serbe et de tous les groupes ethniques du Kosovo. J.-C., à une époque charnière entre l’âge du bronze et l’âge du fer. Bien qu’elle reste faible dans cette partie de l'Empire, la conversion à l’islam des habitants du Kosovo commence assez rapidement. Mais le moment déterminant de son histoire va être la bataille du Champ des Merles, « Kossovo Polié », ou bataille de Cassovie. Le patriarche de l’Église orthodoxe serbe, Arsenije III Čarnojević, décide ainsi de conduire son peuple dans une « grande migration » au cours de laquelle environ 60 000 Serbes du Kosovo, de milieux sociaux très disparates, prennent la route du nord, emportant ce qu’ils peuvent avec eux. Dès le Ve siècle, des tribus slaves déferlent en masse, parvenant à s’implanter jusqu’en Thessalie, et ce dans l'ensemble des Balkans, certaines tribus étant même allées jusque dans le Péloponnèse. L’année 1389 marque un grand tournant dans l’histoire du Kosovo et de la Serbie. Des manifestations ont lieu à Belgrade et le général Dušan Simović prend le pouvoir, arrêtant la délégation de Vienne, exilant le prince Paul et met fin à la régence, donnant le pouvoir absolu au roi Pierre II favorable aux Alliés. Les terres de l’actuel Kosovo sont alors entièrement contrôlées par les Ottomans. À la mort de Dušan en 1355, la Serbie entre dans une période d'instabilité. Des chefs politiques albanais s’organisent en conséquence contre la suppression d’autonomie du Kosovo. Login with Facebook Le Kosovo, après avoir été conquis par l’armée serbe, est incorporé au royaume et formellement rattaché au nouvel État. Il est entouré au nord par la Serbie, à l'ouest par le Monténégro, au sud par l'Albanie et à l'est par la Macédoine du Nord. Le Kosovo, en tant qu’ancien centre politico-religieux de la Serbie médiévale à son apogée est alors considéré comme le « berceau de la nation serbe ». Par nos projets, nous contribuons à un développement économique équitable, en mettant en place des systèmes durables pour le développement des compétences professionnelles et la promotion des entreprises. Le professeur de l’université de Pristina Mrdmend Meja a écrit sur sa page Facebook que 60% des Albanais sont d’origine serbe albanisée[2],[3]. Le 10 mai 2007, à l’occasion de la première visite d’un président américain au Kosovo, George W. Bush refuse un « dialogue sans fin » sur la région et, en pleine crise des relations avec la Russie, menace de passer outre à l’opposition de celle-ci pour établir l’indépendance de la province serbe à majorité albanaise. Le décès de son chef engendre des remous importants au sein de l’armée ottomane. À Prizren en 1991 vivaient 10,000 Serbes, aujourd’hui il n'en reste que 23, à Pristina en 1991 vivaient 60,000 Serbes, aujourd’hui il en reste une centaine[13]. Le 28 novembre 1912 et à cette occasion on a carrément frôlé une guerre générale européenne. Sous le nom de Vidovdan, le « jour de la saint Guy », les Serbes commémorent le 28 juin cette bataille en raison des 13 jours d'écart entre le calendrier julien réformé que suit encore l'Église orthodoxe serbe et le calendrier grégorien. Aussi un important phénomène de conversion à l’islam de la population serbe survient à la fin du XIXe siècle ainsi qu'une albanisation. Ce jour-là, bien que supérieure en nombre, l’armée serbe est vaincue par les forces ottomanes de Lala Sahin Pacha et d’Evrenos Bey à la bataille de la rivière Maritza, au cours de laquelle Uglješa et Vukašin sont tués. Cette politique marquée par des accords avec la Turquie, est théorisée notamment par Vaso Cubrilovic dans le mémoire du 7 mars 1939. 2003 : négociations entre l'Albanie et l'UE en vue de la conclusion d'un accord d'association et de stabilisation, première étape du processus d'adhésion. À l’origine d’un désaccord sur le partage des précédentes conquêtes, cette guerre se solde par la victoire de la Serbie. Le Kosovo est revendique par les Serbes comme le berceau de leurs ancêtres. Vous aurez donc un look fabuleux pile et face. Il finit par être fait prisonnier et meurt en prison le 6 octobre 1397. « Kosovo : pas d’alternative au règlement négocié (source au Kremlin) », « Le Kosovo est désormais "un État indépendant et souverain" », https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Histoire_du_Kosovo&oldid=176458026, Article avec une section vide ou incomplète, Catégorie Commons avec lien local identique sur Wikidata, licence Creative Commons attribution, partage dans les mêmes conditions, comment citer les auteurs et mentionner la licence. Premier événement clé, la bataille du champ des Merles (Kosovo Polje) s’inscrit dans cette réécriture de l’histoire. Beaucoup plus dur est le système du devchirmé, consistant en l’enlèvement d’enfants des familles chrétiennes pour les élever dans l'islam et en faire soit des janissaires, soit de hauts responsables de l’Empire. Vuk Lazarević reçoit des terres méridionales en Serbie, comprenant une partie du Kosovo, et reconnaît la suzeraineté du sultan de même que les Branković, dirigeants également d’une partie du Kosovo. Le 2 juillet 1990, une majorité des députés chassés du parlement publient une « déclaration constitutionnelle » faisant du Kosovo une république. La médiation « onusienne » et internationale n’est pas arrivée à trouver un terrain d’entente entre les parties, malgré la date butoir fixée au 10 décembre 2007. En 1875, des troubles éclatent en Bosnie-Herzégovine, celle-ci voulant déclarer son indépendance. Plusieurs États, dont certains des États membres de l'Union européenne, s'opposent - parfois par principe - à la reconnaissance de cette nouvelle République indépendante : la Grèce et la Bulgarie (ne souhaitant pas créer un autre État musulman sunnite[réf. La mine de Trepča se maintient aisément tandis que Novo Brdo, située dans le fief des Hrebeljanović, devient plus importante que la vieille ville impériale de Prizren. Cet événement marque le début d’une période d’accalmie pour les Serbes de l’empire, en particulier ceux du Kosovo. Lors de l'adoption de l'Euro en tant que monnaie fiduciaire le 1er janvier 2002, le Kosovo, largement subventionné par les subsides européennes, devient ipso-facto intégré à la zone euro. En 1389, après la bataille de Kosovo Polje, dite du «champ des Merles», aux portes de l’actuel chef-lieu de la province (Pristina), la Serbie passa sous la juridiction des Ottomans. Le monarque, tout en matant la résistance des Kaçaks, Albanais qui résistent à cette reconquête, et des Komitadjis de Macédoine, entreprend de « désalbaniser » la région en encourageant les Albanais à partir et en y favorisant la réinstallation de familles serbes et monténégrines. Le 1er décembre 1918 naît le Royaume des Serbes, Croates et Slovènes, État qui se veut rassembler tous les Slaves du sud en son sein comme l’avaient imaginé certains intellectuels serbes et croates des XVIIIe et XIXe siècles. Immédiatement affectée par la défaite serbe, Byzance est obligée de reconnaître la souveraineté ottomane. Cette dernière définit clairement l’autonomie du Kosovo et les conditions de son appartenance à l’ensemble yougoslave. 5 sept. 2018 - Découvrez le tableau "Les Albanais ♥ " de L'albanaise ♥ sur Pinterest. La récente guerre du Kosovo a posé de nombreuses questions sur les Balkans et leur avenir. En outre, en violant la constitution fédérale, cette annexion de l’une des huit entités constitutives par une autre entité détruit juridiquement la fédération : « le droit de chacune étant la condition de l’adhésion de toutes, elle les déliait toutes de leurs obligations envers l’ensemble, légitimant l’exercice de leur souveraineté, que la constitution même affirmait, dans le sens de l’indépendance. Finalement, entre le 24 mars 1999 et le 10 juin 1999, l’OTAN procède à des frappes aériennes sur la Serbie (Opération Allied Force) et contraint Milošević à se retirer du Kosovo. « G8 : il faut des règles universelles pour le Kosovo et les autres conflits interethniques », « Serbian Watch. Par ailleurs, un impôt spécial « Kosovo » est levé dans tout le reste de la Yougoslavie afin de financer le développement de cette province. Ils sont toutefois tenus de prendre les armes en cas d’invasion ottomane mais conservent la liberté de pratiquer leur religion et sont exemptés des impôts dus aux féodaux et cléricaux croates. [Georges Castellan] -- Cette monographie, sérieuse et complète tout en restant très compréhensible, retrace l'ensemble de l'histoire de l'Albanie. Le portefeuille de Swisscontact en Albanie est le plus important de la région. À la fin du XIIe siècle, la dynastie serbe des Nemanjić parvient à étendre considérablement la Serbie vers les terres slaves du sud. Après la Guerre du Kosovo, plusieurs édifices religieux de l'Église orthodoxe serbe, dont des monastères, ainsi que des monuments historiques fondés par les souverains serbes, sont menacés de destruction par certains Albanais nationalistes dont l'objectif est d’effacer toute trace serbe au Kosovo. Cet article présente les faits saillants de l'histoire du Kosovo, un territoire au statut contesté situé en Europe du Sud dans les Balkans. Après l’échec du second siège de Vienne, en septembre 1683, l’Empire ottoman reflue face aux Autrichiens qui, avec l’aide des Serbes et de tribus albanaises catholiques, traversent le Kosovo en 1689 et parviennent jusqu’à Skoplje en Macédoine. La Yougoslavie communiste interdit en 1945 le retour des serbes dans la région. Près d’un million de Kosovars reviennent progressivement sur leurs terres. À cette alliance s’ajoutent également de nombreux Albanais, Valaques et Bulgares. La Slovénie est annexée par le Troisième Reich, les Oustachis (nationalistes croates) obtiennent d'Adolf Hitler la création de l'État indépendant de Croatie englobant les territoires appartenant aujourd’hui à la Croatie, la Bosnie-Herzégovine et une partie de la Serbie. Le 3 décembre, la troïka des médiateurs internationaux aux négociations sur le Kosovo constate dans son rapport que Belgrade et Priština n’ont pas pu parvenir à un consensus sur le statut de la province selon Wolfgang Ischinger, diplomate allemand représentant l’UE au sein de la troïka. En 1389, la coalition balkanique, menée par le prince serbe Lazar Hrebeljanović, est vaincue par l’armée ottomane du sultan Murad Ier Sur le plan régional, la situation au Kosovo suscite de vives tensions avec le voisin yougoslave. Il est influencé en cela par le grand vizir Mehmed pacha Sokolović, Serbe converti à l’islam et originaire du village de Sokolovići en Bosnie orientale. Cette bataille a fait l’objet de nombreux mythes dans la tradition serbe, mythe politico-religieux suivant lequel le prince Lazar, à la veille de la bataille, aurait choisi le Royaume des cieux de préférence au Royaume terrestre, ce qui expliquerait sa mort héroïque et la réputation de sainteté qu’on lui a attribuée ; mythe de la trahison du prince Vuk Branković qui expliquerait la défaite et que beaucoup d’historiens serbes considèrent aujourd’hui comme issue de la propagande pro-lazarienne de Milica, la femme du prince Lazar, et de son fils Stefan Lazarević du fait de la rivalité existant entre celui-ci et Vuk Branković ; mythes entourant divers héros, dont certains seraient des personnages fictifs tels Gojko Mrnjavčević (qui serait le frère de Vukašin et d'Uglješa), Strahinja (qui pourrait être en réalité Djuradj II Balšić, prince serbe de Zeta) ou encore Miloš Obilić (qui, hormis dans les poèmes épiques serbes, n'est mentionné qu'au XVIIe siècle par l'historien italien Mauro Orbini). La Slovénie est annexée par le Troisième Reich, les Oustachis (nationalistes croates) obtiennent d'Adolf Hitler la création de l'État indépendant de Croatie englobant les territoires appartenant aujourd’hui à la Croatie, la Bosnie-Herzégovine et une partie de la Serbie. Ils décident donc de déplacer le centre de gravité du royaume de Serbie vers le Kosovo. À l’hiver 1878, le Congrès de Berlin accorde officiellement l’indépendance à la Serbie ou, plus exactement lui accorde les terres au nord du Kosovo. Une résistance royaliste, les Tchetniks, s’organise autour de Draža Mihailović, royaliste serbe surnommé le « général des Balkans ». En 1997, l’Armée de libération du Kosovo connue sous son sigle UÇK (en albanais Ushtria Çlirimtare e Kosovës et en serbe Oslobodilačka Vojska Kosova) profite du pillage des arsenaux en Albanie pour s’équiper et entreprendre une campagne de guérilla : elle revendique plusieurs attentats contre l’armée et la police serbes. Selon la Russie, une éventuelle indépendance du Kosovo, étant non conforme au principe de l’intégrité territoriale des États souverains consacré par l’Acte d'Helsinki et à la résolution 1244 de l'ONU sur le Kosovo, ouvrirait un précédent dangereux pour d’autres provinces sécessionnistes de l’Europe, tout particulièrement la Transnistrie, l’Ossétie du Sud et l’Abkhazie pro-russes dont le statut est actuellement « gelé »[3]. Voir plus d'idées sur le thème albanais, humour, albanie. La constitution yougoslave est amendée en vue d’accorder plus de contenu à l’autonomie de Kosovo, autonomie formellement déclarée en 1945. Les premières décennies du XVe siècle voient l’apparition du « style moravien » dont la beauté architecturale et artistique se trouve retranscrite dans les fresques de certains monastères. ... (Albanie, Macédoine, Kosovo) 1989-1998, in Archives de sciences sociales des religions (2001) Le 17 février 2008, le parlement de la province, réuni en session extraordinaire, vote le texte présenté par le premier ministre Hashim Thaçi proclamant l'indépendance du Kosovo : « Nous proclamons l’indépendance du Kosovo, État indépendant et démocratique [...] À partir de maintenant, le Kosovo a changé de position politique, nous sommes désormais un État indépendant, libre et souverain[9]. Sa présence à la signature des accords de Dayton vaut d’ailleurs déjà comme une reconnaissance implicite. Une partie de la Métochie, dont le patriarcat de Peć, est attribuée au Monténégro. Les Illyriens apparaissent au XXe siècle av. En 1346, l'archevêché se transforme en patriarcat autonome et Peć devient ainsi le siège de l’Église orthodoxe serbe. Un processus de mimétisme social existant au Kosovo depuis le XVIIIe siècle, celui de l’« albanisation » des Serbes islamisés, s’intensifie alors. Le Kosovo devient une province autonome en 1974. Cette résistance ne faisant aucune distinction entre les ethnies, les peuples, les croyances et non croyances et obtient la confiance de la grande majorité des peuples slaves mais également celle du peuple albanais. Ce qui reste de la Yougoslavie, c'est-à-dire la Serbie, est placé sous l’autorité du gouvernement collaborateur de Milan Nedić directement contrôlé par l’Allemagne. Même si cela n’a jamais été expressément édicté. 1999 : conflit au Kosovo, des milliers de réfugiés Kosovars arrivent en Albanie, pris en charge par la population. • Albania's long World War I (1912-1925) : l'Albanie et la Première Guerre mondiale, par James Tallon, in Studia historyczne (2014) • Islam in Albanian lands during the first two centuries of the Ottoman rule, par Dritan Egro, thèse (2007) • Skanderbeg ou le Moyen Âge instrumentalisé par Yohann Chanoir, in Histoire médiévale (2015) Les Albanais, commencent à être majoritaires dans la région en 1899 après la guerre Guerre gréco-turque (1897). Les Serbes du nord du Kosovo demandent leur rattachement à la Serbie[10]. Cet effort culmine avec la constitution de février 1974 où la République de Serbie perd tout droit de regard sur les affaires internes du Kosovo : celui-ci est directement représenté dans les instances fédérales, « à égalité de droit » des républiques et des provinces autonomes ainsi que des peuples et des nationalités. La réalisation de ce que ses voisins appellent la « Grande Albanie » et que les Albanais nomment « Albanie ethnique » pour évoquer l'union des territoires de peuplements albanais est à nouveau discutée y compris en dehors de la région. De 1941 à 1943, à l'époque de la Deuxième Guerre mondiale, le Kosovo et les terres habitées par des Albanais en Macédoine et au Monténégro ont été rattachés à l'Albanie qui était occupée par les Italiens de manière à former la Grande Albanie (Hall 1994, 203; History Today 1er déc. L’État ottoman repose solidement sur les fondements de l’islam, fondements qui couvrent toutes les formes de la vie sociale. Le royaume est remplacé en 1929 par le Royaume de Yougoslavie. La défaite des Serbes ouvre la porte des Balkans aux Ottomans et la Serbie, n’étant plus en mesure de se défendre, est menacée par les Turcs et les Hongrois.